Bourse au café et Sandthorquaihof : dans le sillage des attractions touristiques
Une autre particularité de la Speicherstadt, bien que plus solide et plus hanséatique, se trouve non loin de la St. Annenplatz : contrairement au reste de la Speicherstadt, la nouvelle bourse de café n’a pas été réalisée en briques rouges, mais en pierre naturelle blanche. Avant la guerre, elle était le troisième plus grand marché à terme de marchandises au monde, après New York et Le Havre. Mais après avoir été détruite par les bombes, puis reconstruite à son emplacement actuel, elle ne pouvait plus faire le poids face à ses concurrents dans un monde changé. Deux ans seulement après sa réouverture, elle a été fermée en 1958. Il ne restait que le nouveau bâtiment lui-même, un « temple », comme aimaient l’appeler les négociants en café de Hambourg, avec un vitrail coloré d’aspect sacré sur lequel d’heureux cueilleurs de café blancs et noirs travaillent main dans la main dans la plantation. La salle des bourses est restée en grande partie dans son état d’origine : Elle n’a pas été touchée lorsque la chaîne d’hôtels Ameron a installé son bar-restaurant Cantinetta à côté, y compris les tableaux des cours de la bourse et le plafond en bois avec ses lustres. Dans cette petite oasis tranquille, vous pouvez manger un morceau avant de vous diriger vers les principales attractions touristiques des blocs D et L et de vous attaquer à l’agitation des files d’attente et des groupes de touristes.
Sur le chemin, un autre bijou pour les amateurs de tranquilité se trouve de l’autre côté de l’étroite rue, qui porte le joli nom de « Pickhuben » (en référence aux tas de poix des constructeurs de bateaux) : Deux arches mènent à l’impressionnante cour intérieure ombragée du bloc H, également appelée Sandthorquaihof ; une troisième arche mène au Kleines Fleet et ouvre la vue sur le pont Jungfernbrücke, qui mène de nouveau à la ville, à l’église sainte Katharine, et qui plie depuis quelques années sous un nombre croissant de cadenas d’amour gravés. Cependant, cette tendance relativement nouvelle n’a pas réussi à renverser une vieille superstition, à savoir lancer des pièces sur les « Duckdalben », censées porter chance tant qu’elles restent dessus.
